4 mai 2018
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Cet air absent, c'est celui de Marin, ce courageux jeune homme traumatisé cranien, deux ans après son agression. Ces jours-ci s'est déroulé le procès de son agresseur qui l'avait laissé pour mort. Je connais ce regard vide. Mon Michel était comme ça après son terrible accident de deltaplane. Et j'ai vu le même spectacle crève-coeur quand on nous a montré (après des années) le malheureux gendarme affreusement massacré par une horde de hooligans ou black blocs lors d'un banal match de foot au Parc des Princes. Je dessine mes émotions pour m'en libérer.