12 décembre 2008
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L'anniversaire de mon frère Robert tombe le 8 Décembre. Une fois, en 1947 je crois, je me demande ce que je pourrais bien lui
offrir. J'avais ramassé quelque part une vieille raquette de tennis et la lui donne.
Le 3 Janvier qui suit, c'est mon anniversaire et j'attends mon cadeau. Il m'a refourgué la raquette
pourrie.
Bien joué, Bob!
12 décembre 2008
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17:26
Ah, j'oubliais! Depuis une dizaine de jours, j'étais en panne d'internet. La hotline de mon fournisseur d'accès ne pouvait rien pour moi. Heureusement qu'Alexandre, fils d'Al, a redonné vie à mon
système. Merci, beau neveu!
4 décembre 2008
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18:09
Aujourd'hui 4 Décembre, c'est l'anniversaire de naissance de Martha, ma mère. Aux dires de ceux qui l'ont connue, c'était une
personnalité exceptionnelle. En voici une illustration, tirée de"Ado et Vali" (voir site de la famille Reiss).
1933. Francfort-sur-le-Main
(Allemagne).
La montée finale du nazisme. Justement, qui monte près de la fenêtre ?
Martha qui veillait cette nuit là sur le sommeil de ses deux enfants, Albert (3 ans) et moi (un an), se précipite à la fenêtre et aperçoit horrifiée deux grimpeurs presque arrivés.
« Des tueurs nazis » pense-t-elle, instruite par le contexte de l’époque.
Immédiatement, elle simule un revolver, les en menace et les met en fuite.
« Nach Paris ! » en ont déduit nos parents.
3 décembre 2008
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23:04
Mes traumatismes d'enfant liés à la Guerre, c'est "Ado et Vali" (voir le site de la famille Reiss). Je me suis mis en tête de le
traduire en allemand, avec, naturellement, l'aide d'un traducteur automatique trouvé sur le Web. La version française n'a pas intéressé les éditeurs français auxquels je l'avais adressée en 2001.
On verra bien ce que me diront les éditeurs allemands. De toutes façons, je me régale à reprendre contact avec la langue allemande.
1 décembre 2008
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Depuis quelques temps, je remplis ma difficulté à me lever le matin en me récitant les quelques poèmes en allemand que je
connais.
Ces jours-ci, c'est l'oeuvre de Heine qui commence par:
"Nach Frankreich zogen zwei Grenadier".
Et je revois l'image.
Il fait beau, les trois heureux retraités, mes frères Albert, Robert et votre serviteur se laissent glisser en VTT le long des
berges de la Seine, près des écluses de Marly. Et brusquement, à sa manière, Robert de réciter en allemand l'émouvant poème de Heine sur la retraite de Russie, "die Grenadiere". Al et moi sommes
charmés et surpris.
Quelques années plus tard, Robert nous quittait. Quelques jours après son enterrement, par amour pour lui et en souvenir de
l'émotion ressentie aux écluses de Marly, je me suis astreint à mémoriser "die Grenadiere".
Ce matin, en me récitant une fois de plus le poème, et pour la première fois, je me suis senti libéré: j'ai pensé à mon frère sans
chagrin, avec une sorte d'allégresse.
Ca doit être ça "faire son deuil".
30 novembre 2008
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21:50
Mon blog a servi depuis environ un an à publier chaque jour des cartoons commentés relatifs à la politique, surtout française. Or, la
politique, j'en ai marre. Ce que j'aimerais faire maintenant, c'est dessiner de temps en temps et m'améliorer en allemand. Je ressens ce dernier point comme un ardent besoin, peut-être à cause
du fait que j'ai entendu parler cette langue quand mes parents habitaient en Allemagne et avant de quitter celle-ci pour la France, alors que j'avais un an. Et plus depuis.
19 novembre 2008
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19:23
Aujourd'hui 19 Novembre, c'est la date anniversaire de naissance de Willy, mon père.
La scène du dessin se situe en 1939-1940 à Garches, près de Paris. Willy, Juif allemand, est déjà réfugié en France, mais pas encore déporté à Auschwitz (1943).
Il venait nous chercher à l'école, et nous étions tout fiers de lui montrer nos progrès en vocabulaire . . .
Pauvre Willy!
18 novembre 2008
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22:32
Décidément, mon frère Al est bien installé dans son personnage de citoyen américain. Hier soir, nous sommes allés au restau à Paris avec un ami. Au préalable, il avait fallu choisir un restau. Dans
nos prix, nous n'en connaissions que des mauvais. Alors, Al a décidé: "Allons à la Coupole, lieu de rendez-vous de l'intelligentsia parisienne depuis Ernest Hemingway et Arthur Miller, écrivains US
bien connus". OK. En fait, La Coupole est une immense mangeoire au bruit infernal et depuis longtemps fuie par les Zintellectuels.
Et j'ai passé la nuit suivante torturé par de vilaines aigreurs
d'estomac (voir dessin).
Never again!
6 novembre 2008
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15:02
En prévision des rigueurs de l'hiver, mon beau-frère Nordine a construit un refuge pour oiseaux, l'a installé sur son balcon, et a guetté la première visite. Ah la jolie mésange charbonnière,
que voici sur la photo!
Vraiment trop charmant.
30 octobre 2008
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Mon fils ainé Michel, aujourd'hui handicapé, est chez nous pour une semaine.
En cadeau d'arrivée, il m'a apporté une de ses peintures (pièce jointe) représentant un "Mohaï", statue polynésienne, témoin de son
Service Militaire à Tahiti et d'une mission professionnelle à l'Ile de Pâques.
J'espère que ce goût pour la peinture prendra le pas sur lanostalgie de son passé professionnel, auquel il ne peut plus espérer
prétendre.
Et que ce blog lui serve de galerie!